Un séjour au CHU Sainte-Justine représente un grand défi d’adaptation pour les jeunes. C’est pourquoi, avec le soutien de la Fondation Gustav Levinschi, des ateliers d’art-thérapie ont pu être mis sur pied pour que les enfants et adolescents hospitalisés vivent de précieux moments durant lesquels leur vie ne gravite plus autour de la maladie. 

Beaucoup y ont trouvé un espace d’expression de soi unique, un refuge, un rendez-vous qu’ils attendaient avec impatience. 

  • Trente-trois ateliers accueillant une moyenne de 20 personnes ont culminé vers une exposition inspirante. 
  • Les trois quarts d’entre elles provenaient du Centre intégré en troubles de la conduite alimentaire (CITCA). 
  • Les sessions, animées par l’art-thérapeute, se tenaient également en présence d’un intervenant qui assistait les jeunes en fonction de leurs besoins spécifiques. 

Les programmes de danse pour les jeunes en situation de handicap du Centre de réadaptation Marie Enfant (CRME) ont quant à eux été introduits il y a sept ans au sein de l’institution. 

C’est devant le succès de ces programmes et avec le généreux soutien du Groupe Banque TD qu’a pu voir le jour cette année le projet Libre de danser, la toute première formation en danse adaptée, notamment destinée aux enseignants de toute la province. 

  • Cette formation en ligne gratuite les sensibilisera aux fondements de l’inclusion dans les classes de danse. 
  • Cinq cents professionnels du milieu clinique ou communautaire seront formés. 
  • On estime que grâce à cette formation, 2 500 jeunes vivant avec un handicap pourront participer à des cours de danse qui leur sont jusqu’à présent inaccessibles. 

Chaque année, la trajectoire de rétablissement des enfants est profondément changée grâce à des dons comme ceux de la Fondation Gustav Levinschi et de la TD, qui tiennent compte de toutes les facettes de leur mieux-être. 

« Grâce à la danse, j’ai appris à laisser libre cours à mes émotions et à mon corps. J’ai appris à dépasser les limites que je pensais avoir, ou celles que je m’imposais sans le savoir. Maintenant, je sais que ce n’est pas parce que je suis en fauteuil roulant que je ne peux pas bouger – j’ai appris à bouger des parties de mon corps dont je n’aurais jamais cru être capable. »
Laura PATIENTE DU CRME ET PARTICIPANTE À UN COURS DE DANSE