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De la recherche à la réalité

D’apparence, Joseph est un jeune garçon en pleine santé. Pourtant, depuis sa tendre enfance, une épée de Damoclès est suspendue au-dessus de sa tête : Joseph est atteint d’allergies sévères et potentiellement mortelles.

Quatrième maladie chronique du monde selon l’OMS, certains l’appellent le mal du siècle. Encore parfois incomprises du grand public, les allergies alimentaires sont de véritables casse-têtes au quotidien qui de surcroît, peuvent entraîner des conséquences dramatiques.

Joseph est « polyallergique ». Il doit éviter à tout prix d’être en contact ou d’ingérer tout produit contenant des arachides, du poulet, du sésame, des œufs, des produits laitiers et du saumon. Il peut en mourir.
Maman de Joseph

Être parent d’un enfant vivant avec des allergies alimentaires demande beaucoup d’attention et d’énergie et peut-être une grande source de stress. En plus d’éduquer et de sensibiliser l’enfant allergique sur les risques d’ingérer tel ou tel produit, tous ses proches doivent être informés des mesures d’urgence et sensibilisés au fait que les allergies alimentaires, c’est sérieux. Les allergies alimentaires sont aussi diamétralement opposées à l’improvisation : impossible d’imaginer une sortie au restaurant ou chez des amis à brûle-pourpoint, tous les repas doivent être planifiés, et ce sans la moindre exception.

Imaginez vivre chaque jour avec la peur au ventre qu’une simple goutte de lait ou qu’une poussière d’arachide tombe dans l’assiette de votre enfant. C’est vraiment angoissant. Il faut être extrêmement vigilant partout et tout le temps.
Papa de Joseph

60 000, c’est le nombre d’enfants au Québec qui, comme Joseph, vivent avec une ou plusieurs allergies alimentaires. C’est trois fois plus qu’il y a dix ans. Heureusement, les recherches du Dr Philippe Bégin, allergologue au CHU Sainte-Justine, changent la donne et redonnent espoir aux enfants et à leur famille.

Joseph a fait partie des premiers patients à expérimenter le protocole d’immunothérapie orale développé au CHU Sainte-Justine par l’équipe du Dr Bégin. Durant 2 années, il a dû ingérer quotidiennement des doses de ses allergènes préparées à l’hôpital. Depuis le 16 juillet 2018, Joseph est officiellement désensibilisé à ses allergies au lait, aux œufs, au soya, au saumon, au poulet et au sésame. Ce fut le premier jour de sa nouvelle vie et selon lui, le plus beau d’entre tous!

On le voit ici très heureux de manger une glace au chocolat (qu’il adore!) lors d’un rendez-vous de suivi au CHU Sainte-Justine
Le plus beau jour de sa vie, celle où il a été officiellement désensibilisé à ses allergies!
Actuellement, le seul traitement est l’évitement ou le recours à l’épinéphrine injectable en cas d’ingestion accidentelle. La désensibilisation n’est pas la pilule miracle qui va éradiquer les allergies alimentaires, mais c’est clairement une percée majeure qui va révolutionner le traitement des allergies dans son ensemble.
Dr Philippe Bégin

La recherche, il en mange! 

Animé d’un enthousiasme contagieux, on capte rapidement la passion qui anime le Dr Philippe Bégin. Chercheur de renom, il a rejoint, en 2012, la Stanford Alliance for Food Allergy Research à l’Université Stanford en Californie, où il a dirigé différents essais de recherche clinique portant sur les allergies alimentaires. 

Instigateur de la Clinique d’immunothérapie orale du CHU Sainte-Justine, le Dr Bégin n’a qu’un souhait : poursuivre ses travaux afin d’enrayer ce véritable fléau des temps modernes.

La recherche en santé pédiatrique représente l’espoir. C’est l’espérance de pouvoir éloigner une menace et d’offrir aux enfants une vie normale, une nouvelle liberté.
Dr Philippe Bégin

Philanthropie X recherche X espoir

Investir en recherche est primordial pour que la science réussisse là ou la nature faillit à sa tâche. Déjà, dans les années 50, Justine Lacoste-Beaubien, cofondatrice de Sainte-Justine, avait pressenti l’avantage extraordinaire de déployer une recherche de haut niveau à proximité de l’Université de Montréal. À sa conviction profonde se rallieront de plus en plus de donateurs mobilisés par l’importance d’investir dans l’avenir de la science. Dans le contexte économique actuel, la recherche en médecine pédiatrique continue de progresser grâce à l’inestimable générosité des donateurs qui partagent le rêve de redonner espoir aux enfants malades. L’effet de levier créé par leur engagement, jumelé à la vision et au talent des équipes de recherche, ont le pouvoir de propulser les découvertes.

Chaque don est un pas de plus vers  une médecine plus personnalisée et  la transformation des soins d’ici et d’ailleurs! 

Chaque donateur possède un pouvoir incroyable. Ensemble, ils permettent de créer des effets de levier déterminants qui nous permettent de pousser toujours plus loin la recherche pour les enfants.
Dr Philippe Bégin

La recherche au CHU Sainte-Justine, c’est :

  • Un Centre de recherche à la fine pointe de la technologie et le premier en importance au niveau clinique au Canada.
  • Une équipe de plus de 1200 personnes, soit plus de 200 chercheurs (dont plus de 90 chercheurs cliniciens) et plus de 500 étudiants de cycles supérieurs et postdoctorants.  
  •  Un rayonnement international qui en fait un redoutable combattant dans la lutte pour prévenir et enrayer les maladies infantiles.
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