Philanthrope : personne qui aime l’humanité. C’est un mot qui colle plutôt bien à Patrice Groleau et Debby Doktorczyk. Depuis 2012, les propriétaires de McGill Immobilier et d’Engel & Völkers sont engagés à l’endroit des familles de Sainte-Justine. Portrait d’une famille qui aime l’humanité.
Comme bien des parents, Debby et Patrice ont eu leur lot de visites à l’hôpital avec leurs 3 enfants : bras cassé, fièvre élevée, appendicite… mais c’est le séjour aux soins intensifs de leurs jumeaux, nés prématurément, qui les a secoués.
À l’unité de néonatalogie, dans ce lieu à la fois silencieux et grouillant d’activité, avec leurs 2 petits qui s’accrochaient à la vie, ils ont pris conscience des coûts que nécessitaient de tels soins. À partir de ce moment, la philanthropie est entrée dans leur vie, et n’en est encore jamais ressortie.
C’était en 2008. Les jumeaux sont aujourd’hui en pleine santé. 13 ans plus tard, la famille est toujours impliquée auprès de la Fondation CHU Sainte-Justine.
On veut prôner par l’exemple, inspirer d’autres gens. Et faire évoluer ce désir de redonner chez nos enfants.
Le couple est particulièrement fier de l’altruisme dont font preuve leurs enfants. Bien entendu, Debby et Patrice y sont pour quelque chose : depuis toujours, Mila, Liam James et London voient leurs parents s’investir dans des causes et s’engager socialement.
Cet automne, ce sera à leur tour de démontrer leur soutien envers Sainte-Justine, via le Grand sapin jeunesse. Non seulement les jumeaux, Mila et Liam James, y prennent part via leur école, le Collège Jean-Eudes, mais McGill Immobilier et Engel & Völkers soutiennent l’initiative en tant que partenaires du Club étoile. Pour chaque don de 10 lumières ou plus, ils ajouteront 5 étoiles supplémentaires dans le Grand sapin.
Quand la vie a fait de toi quelqu’un de choyé, il y a comme une obligation tacite de redonner à la société, de faire le bien. La santé des enfants et la médecine de l’avenir, c’est aussi notre responsabilité.

Le monde de la philanthropie se transforme. Aujourd’hui, l’engagement social des entreprises est non seulement considéré comme vital, mais il est attendu. Et ce phénomène sera de plus en plus observable avec les générations qui vont suivre. Selon Patrice Groleau, il faut voir la philanthropie en affaires comme un investissement. Il sait aussi que cette association avec Sainte-Justine amène un grand sentiment de fierté chez ses employés.
On voulait se rallier à une organisation à laquelle tout le monde pouvait s’identifier. Rapidement, le choix de la Fondation CHU Sainte-Justine s’est imposé. Difficile de trouver une cause plus rassembleuse que celle-là au Québec.
Il mentionne le caractère unique des campagnes de financement de la Fondation, de l’humanité au sein des équipes de l’organisation et de l’éthique dans la gestion. Par-dessus tout, l’excellence des équipes de Sainte-Justine est une valeur qu’il porte en affaires autant qu’en famille.
Sainte-Justine, c’est une gang solide! Tout est bien géré ici. On sait vraiment où va l’argent et leur transparence comptable est louable.
Le Grand sapin jeunesse : inspirer la prochaine génération de philanthropes
L’étincelle de la philanthropie se cultive, et Patrice Groleau l’a bien compris. En s’engageant dans la campagne du Grand sapin jeunesse, il espère allumer l’envie de redonner chez la jeunesse québécoise.
Je sais que des enfants ont droit à une meilleure qualité de vie grâce aux dons. Je sais que notre apport contribue à sauver des vies. C’est incroyable le sentiment d’avoir la capacité de sauver une vie.
Ce sentiment d’engagement, il émerge aussi chez les élèves participants du Grand sapin jeunesse, une campagne 100 % numérique lors de laquelle ils sollicitent leur entourage pour allumer des lumières dans le Grand sapin. Pour une 2e année, les élèves d’une quarantaine d’écoles de la Fédération des établissements d’enseignement privés illumineront sa base et donneront le coup d’envoi à cette campagne phare du temps des Fêtes.